Buenos Aires - SAN TELMO et RETIRO

Samedi 9 Mars (Après-midi)

Mercado de SAN TELMO

Nous remontons vers le quartier de SAN TELMO changement radical de paysage. On a l’impression d’être à CUBA, rues pavées et maisons coloniales délabrées… Plein de petits cafés et de boutiques d’antiquaires. On passe devant la maison « El Zanjon », de l’extérieur aucun intérêt et en plus c’est fermé. Donc on poursuit notre route vers le « Mercado de San Telmo »  (1897). Bâtiment construits en charpente métalliques. A l’intérieur, plein de petites « cahutes » de  brocanteurs avec un  bric à brac inimaginable. Beaucoup de boutiques spécialisées dans les verres de Murano. Preuve de la richesse et de la gloire d’une époque passée. On trouve aussi des vendeurs de bouteilles de bistrot siphon (eau de Seltz). Un peu partout dans le mercado, des petits troquets et des vendeurs d’Empanadas. 

Aussi bien qu'à Athènes...

On s’arrête chez « El Hornero », il y a la queue, on a réussi à manger trois Empanadas, mais on ressort un peu déçu, ce n’étaient pas les meilleurs que nous avons goutté.

Nous repartons vers l’église de « Belén » puis « Plaza Dorrego » où se trouvent des artisans et des brocanteurs. Au milieu de la place on danse le Tango.

Marché du dimanche matin " Plaza Dorrego"

Dimanche 10 MARS

Nous rejoignons la « Plaza San Martin », dans le quartier du RETIRO, où se trouve la statue de San Martin dit « El Libertador ». Un peu plus bas après le parc, sur la grande place …. L’ex « Torre de Los Engleses » qui a été rebaptisé « Torre Monumental » après la guerre de 1982 contre le Royaume Uni (guerre des Malouines).

"Avenida 9 de Julio", la plus grande avenue du monde
(on ne vous montre qu'un petit bout...)

On prend le bus No 39 direction Avenida San Juan à SAN TELMO pour voir le marché du dimanche matin très animé. Effectivement, il y a beaucoup de monde, des artisans locaux (pas du made in china…), des peintres, du Tango, des mimes…

On s’arrête un instant, il y a des CRS qui attendent. Et des manifestants qui tapent sur des tambours et montent des banderoles. On nous dit que c’est un mouvement de contestation des artisans qui vivent dans ces quartiers menacés par la pression immobilière. 

Il y a plein de petit bars sympa un peu partout dans le quartier, c’est très animé. On achète dans la rue des Empandas à une femme qui vend ça pour se faire un peu d’argent (20 pesos => 0,5€). On sent que les crises et la dévaluation de la monnaie ont eu de lourds impacts sur la vie quotidienne des « Portenos ». 

On s’arrête dans un bar et comme on ne prend que de la bière, on nous case au fond, près des cuisines. Le litre de Cerveza (Quilmès Impérial) à 180pesos (10% de remise car paiement en cash…) soit 3,8€ cela reste raisonnable tout de même.

Retour à l’appart, bus No17, il faut faire les valises pour le départ à Iguazu demain matin. 
Dernier repas à « La Cholita » ce soir. Nous sommes un peu déçu cette fois,  car on s’est planté quand on nous a demandé la cuisson. Il faut dire « Poco Hecho » pour saignant et « A punto » pour à point et « buen cocido » pour bien cuit. Si tu te trompes, c’est bien cuit…

En revanche, dans les restaurants plus haut de gamme, le serveur te fait couper la viande et si la cuisson  ne te convient pas il reprend l'assiette. C'est très pro. On l'a vu à "AIRS de CHOILLOS".